C’est démodé, de mauvais goût, laid, affreux.
Être sur le balan : hésiter
Déverbal de balancer, le balan entre dans la composition de la locution verbale Être sur le balan, qui peut signifier :
Être en équilibre, instable, sur le point de tomber. « La poutre est trop étroite, le garçon est sur le balan. ».
Hésiter, vaciller, être indécis. « Il est sur le balan, il ne sait pas s’il veut rester ici ou déménager. ».
Être sur le point de, se trouver dans une situation limite. « Elle va accoucher, elle est sur le balan. ». On l’emploi également pour désigner quelqu’un très mal en point, à l’article de la mort. « Ce grand malade est sur le balan. »
Être dans un état d’inquiétude face à son sort. « Il est sur le balan : espérons qu’il réussira son dernier examen, sinon il redoublera cette année. ».
Remarque : la variante être en balan qui se trouve dans certains glossaires du XIXe siècle, est devenue très rare en Suisse romande.
Le mot est souvent orthographié ballant, par confusion avec son homonyme.
Quant à la graphie balant, il s’agit d’une création hybride tout à fait isolée, sans assise dans l’usage.
Se chier : Vocable familier français, également utilisé en français de Suisse pour dire que quelqu’un s’est trompé ; je me suis chié sur l’adresse de mon ostéopathe (je me suis trompée d’adresse), ou a commis une erreur ; Il s’est chié à l’examen d’histoire (il a fait des fautes à l’épreuve d’histoire - il a raté son épreuve) ou encore pour décrire une action : tomber, avoir un accident. Elle s’est pris les pieds dans le tapis et s’est chiée devant l’assemblée (elle s’est retrouvée par terre devant tout le monde).
Se réduire. Verbe pronominal. Se retirer pour dormir, aller se coucher, rentrer chez soi.
C’est le moment de se réduire si on veut se lever tôt demain matin.
Utilisé comme verbe transitif, réduire signifie ranger, remiser, mettre en ordre, faire le ménage. Il devrait réduire sa chambre, c’est un vrai boiton. Il devrait ranger sa chambre, c’est une vraie porcherie.
Très rare dans la langue écrite, tous les emplois du mot figurent pourtant dans toutes les cacologies du XIXe siècle, et on retrouve encore de nombreux exemples dans la littérature romande de la première moitié du XXe siècle.
Jean Matter, écrivain et musicologue autodidacte, utilise dans ses ouvrages et notamment dans le tome II de Parsifal ou le pays Romand, paru en 1969, le terme réduire au sens pronominal.
«A l’instant de se séparer pour la nuit, Berthe gagna la sortie ; la chambre à donner, qu’elle occupait, ouvrait sur le corridor extérieur. La vieille femme avait peur d’y rester seule, mais elle n’en manifesta rien devant les autres et, une fois réduite, s’enferma à double tour. ».
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