زبان فرانسه  با ایرانیان

زبان فرانسه با ایرانیان

le français avec les Iraniens
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le français avec les Iraniens

Donner sa langue au chat

 

 

Donner sa langue au chat : renoncer à deviner, à trouver la solution

On ne trouve cette expression qu'au XIXè siècle ; mais jeter sa langue aux chiens est dans Mme de Sévigné. Cette expression est à rapprocher de n'être pas bon à jeter aux chiens, «ne rien valoir», qu'emploie aussi Madame de Sévigné.

Pourquoi jeter est-il devenu donner alors que au chat se substituait aux chiens ? L'expression régionale abandonner sa part aux chats peut servir d'exemple pour un transfert analogue. Surtout, le chat est évoqué à propos de «confidences». Mettre quelque chose dans l'oreille du chat (George Sand, dans La Petite Fadette), c'est «oublier». Mais ce chat qui garde les secrets est aussi considéré comme un bavard. Ai manjat lago de cat (j'ai mangé la langue du chat) se dit dans le Gard pour «je ne peux pas tenir ma langue» (Rolland). Donner sa langue au chat pourrait donc être à la fois « jeter l'organe de la parole, devenu inutile» et «le confier au chat, animal plein de connaissance».

© 2009
- Illustration : Zelda Zonk
- Définitions extraites du Dictionnaire d'expressions et locutions, d'Alain Rey et de Sophie Chantreau

Avoir la tête dans les nuages

 

 

Avoir la tête dans les nuages :
être distrait; se perdre dans des rêveries confuses

Être dans les nuages : « être distrait » -> DANS LA LUNE.  La position en hauteur et la matière nébuleuse exprimant la perte de contact avec le réel, symbolisé par le sol terrestre (cf. Les Pieds sur terre). Variante récente : être, marcher, vivre sur un (son) nuage.
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© 2009
- Illustration : Zelda Zonk
- Définitions extraites du Dictionnaire d'expressions et locutions, d'Alain Rey et de Sophie Chantreau  
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Les expressions imagées de la langue française

 

 

Avoir la main verte : être habile à cultiver les plantes

Avoir les doigts verts, la main verte : être habile à cultiver les plantes. «Une femme dont les "mains vertes" paraissaient avoir le don de faire pousser n'importe quoi n'importe où» (Tournier).  
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© 2009
- Illustration : Zelda Zonk
- Définitions extraites du Petit Robert de la langue française
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Les expressions imagées suisses

 

 

Mettre son short (vêtement de sport)

Mettre ses cuissettes : mettre son short (de sport)
Cuissettes : non féminin pluriel. Petite culotte de sport en étoffe légère, généralement sans poches ni braguette, plus courte que le short, et serré à la taille par un élastique. Cuissettes de gymnastique, de footballeur, d’enfant.
 « Non, on ne verra pas les conseillers généraux de Neuchâtel en cuissettes. »

Parfois utilisé au singulier. « Mon voisin, définitivement mis en confiance, a même demandé : « Dis donc, qu’est-ce que tu portes sous ton kilt ? » « Tu veux voir ? ». Moment de crainte. Et notre géant de retirer sa « jupe » pour laisser apparaître, sa superbe cuissette de l’équipe d’Ecosse. ».

Remarque : L’extension sémantique du mot short étant limitée en Suisse romande par l’existence du mot cuissettes, celui-là ne désigne que des pantalons courts d’une confection plus élaborée (munis de poches, d’une braguette, et pas nécessairement conçus pour le sport).
Cela dit, on observe que short commence à concurrencer cuissettes chez les jeunes.

Avoir pied

Avoir pied  

dans un espace ouvert ou fermé, rempli d'eau

Le fond, non masculin, désigne la partie basse de quelque chose de creux ; le fond d’un verre, de profond ; le fond de la piscine.
Avoir son fond en français de Suisse et sa traduction Avoir pied, expression française, s’utilisent pour signifier qu’une personne qui s’immerge dans l’eau, que se soit dans la mer ou dans une piscine, touche le fond (le sol) avec ses pieds.

Les expressions imagées québécoises

Se prendre pour le patron et agir comme celui qui sait et connaît tout. Agir en petit chef.

Le mot boss, de l'anglais : «boss »,  signifie patron.
Le mot bécosses vient de l’anglais : «back house » et signifie les toilettes sèches, car anciennement situées derrière la maison. Les Canadiens français, historiquement défavorisés économiquement, ont probablement dû utiliser longtemps des «back house ». Les bécosses désignent généralement aujourd'hui des toilettes d'une qualité médiocre. L'expression boss des bécosses est une insulte faite à celui qui se croit supérieur ou qui croit avoir de l'autorité sur son entourage exaspéré par son attitude.

Prendre une chaise

 

 

Prendre une chaise

Se tirer une bûche ne signifie pas porter un tronc d'arbre, mais simplement prendre une chaise. Cette expression vient du début de la colonie. Elle est facile à comprendre quand on connaît les conditions de vie des colons de cette époque. Les maisons étaient bâties de bois coupé à même les terres défrichées. À moins de faire partie de la bourgeoisie, les meubles étaient rares et construits par le père de famille. À part les paillasses pour dormir, on y trouvait seulement une table de cuisine et puisque les chaises étaient souvent plus difficiles à construire, elles étaient facilement remplacées par de simples bûches taillées à la hauteur nécessaire.

C’est démodé, de mauvais goût, laid, affreux.

 

 

 C’est démodé, de mauvais goût, laid, affreux. 

Plusieurs histoires circulent au sujet du mot quétaine. La plus  probable suggère que le mot est une déformation du nom de famille Keaton ou  Kitten. Cette famille vivait dans un quartier défavorisé de Saint-Hyacinthe au cours des années 1940. On disait qu’elle avait des goûts vestimentaires discutables. C’est ainsi que c’est quétaine  a commencé par désigner une personne mal habillée et ensuite un style, une personne ou une manière de vivre démodé ou de mauvais goût.

 

 

 

Se tenir à carreau : être sur ses gardes

Se tenir à carreau : être sur ses gardes

A la différence de l'expression "Se garder à carreau" - qui vient du jeu de cartes, d'après le dicton fondé sur l'assonance : qui se garde à carreau n'est jamais capot - "se tenir à carreau" est un peu différent, et peut faire allusion à la carre, la planque, la carrée (où l'on se tient, se cache).

"Si l'on se fréquente entre potes, il faut toujours se tenir à carreau, aux questions répondre vaguement : "Oh ! moi je me défends", à des turbins, qui sont de véritables joyaux, ne donner de publicité que le jour qu'on est bouclé." (J. Genet, "Pompes funèbres") 

 
 

 
 
 

Hésiter

 

  

 Être sur le balan : hésiter
Déverbal de balancer, le balan entre dans la composition de la locution verbale Être sur le balan, qui peut signifier :
Être en équilibre, instable, sur le point de tomber. « La poutre est trop étroite, le garçon est sur le balan. ».

Hésiter, vaciller, être indécis. « Il est sur le balan, il ne sait pas s’il veut rester ici ou déménager. ».

Être sur le point de, se trouver dans une situation limite. « Elle va accoucher, elle est sur le balan. ». On l’emploi également pour désigner quelqu’un très mal en point, à l’article de la mort. « Ce grand malade est sur le balan. »

Être dans un état d’inquiétude face à son sort. « Il est sur le balan : espérons qu’il réussira son dernier examen, sinon il redoublera cette année. ».

Remarque : la variante être en balan qui se trouve dans certains glossaires du XIXe siècle, est devenue très rare en Suisse romande.
Le mot est souvent orthographié ballant, par confusion avec son homonyme.
Quant à la graphie balant, il s’agit d’une création hybride tout à fait isolée, sans assise dans l’usage.

Tomber, se casser la figure

 

 

 

 Se chier : Vocable familier français, également utilisé en français de Suisse pour dire que quelqu’un s’est trompé ; je me suis chié sur l’adresse de mon ostéopathe (je me suis trompée d’adresse), ou a commis une erreur ; Il s’est chié à l’examen d’histoire (il a fait des fautes à l’épreuve d’histoire - il a raté son épreuve) ou encore pour décrire une action : tomber, avoir un accident. Elle s’est pris les pieds dans le tapis et s’est chiée devant l’assemblée (elle s’est retrouvée par terre devant tout le monde).

 

 

Aller se coucher

Se réduire. Verbe pronominal. Se retirer pour dormir, aller se coucher, rentrer chez soi.
C’est le moment de se réduire si on veut se lever tôt demain matin.
Utilisé comme verbe transitif, réduire signifie ranger, remiser, mettre en ordre, faire le ménage. Il devrait réduire sa chambre, c’est un vrai boiton. Il devrait ranger sa chambre, c’est une vraie porcherie.

Très rare dans la langue écrite, tous les emplois du mot figurent pourtant dans toutes les cacologies du XIXe siècle, et on retrouve encore de nombreux exemples dans la littérature romande de la première moitié du XXe siècle.
Jean Matter, écrivain et musicologue autodidacte, utilise dans ses ouvrages et notamment dans le tome II de Parsifal ou le pays Romand, paru en 1969, le terme réduire au sens pronominal.   
«A l’instant de se séparer pour la nuit, Berthe gagna la sortie ; la chambre à donner, qu’elle occupait, ouvrait sur le corridor extérieur. La vieille femme avait peur d’y rester seule, mais elle n’en manifesta rien devant les autres et, une fois réduite, s’enferma à double tour. ». 
 

 

Formules de remerciements

Poli

Merci


Merci (beaucoup/bien/de tout cœur)


Merci infiniment!


C’est gentil.


C'est vraiment gentil de votre part.


C’est très aimable à vous.

Formel

Je vous sais gré de votre amabilité/aide.

Après la pluie , le beau temps

Un proverbe

 

Ramasser une bûche 

 = tomber

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